avec
Bahar Eda, Université Galatasaray, Département Génie informatique
Sébastien Lahaye, PolyTech Angers, LARIS, UR7315
Christophe Paoli, Università di Corsica Pasquale Paoli
Rachel Baile, Università di Corsica Pasquale Paoli
Ce projet intitulé « Analyse et Prévision de Données Météorologiques Distribuées Utilisant l’Apprentissage Fédéré et TinyML » est une collaboration entre l’Université Galatasaray, l’Université de Corse Pasquale Paoli, et PolyTech Angers. L’objectif principal est d’améliorer la collecte, l’analyse et la prévision des données météorologiques en utilisant des techniques avancées d’apprentissage fédéré et de TinyML. L’apprentissage fédéré permet d’entraîner des modèles sur des données distribuées tout en préservant la confidentialité des utilisateurs, car les données restent sur les appareils locaux. En parallèle, TinyML optimise l’exécution des modèles sur des dispositifs embarqués à faible consommation d’énergie, comme les capteurs IoT. Ce projet se déroulera en plusieurs phases, allant de la collecte de données météorologiques à l’optimisation et au déploiement des algorithmes sur des appareils locaux. Les partenaires apporteront leurs expertises respectives : l’Université de Corse se concentrera sur la collecte et le développement des modèles de machine learning, PolyTech Angers sur l’optimisation de TinyML, et l’Université Galatasaray sur l’apprentissage fédéré et l’intégration des technologies. Au final, ce projet vise à offrir des prévisions météorologiques plus précises et respectueuses de la confidentialité tout en réduisant la consommation énergétique des dispositifs utilisés.
Laboratoires partenaires :
Ozgun Pinarer
Dans une résolution adoptée le 21 mars 2024, l’Assemblée générale des Nations unies a érigé la question de l’intelligence artificielle (IA) au rang de priorité de la communauté internationale.
Si l’IA est un domaine technologique ancien qui émerge à la moitié du XXe siècle, ce sujet a pris une importance démesurée depuis un peu plus d’une décennie. La question de l’IA et de ses applications concentre un ensemble de peurs et d’espoirs qui, par le même mouvement, fragmentent et unissent l’humanité. En dépit des craintes suscitées par l’utilisation non réglementée de l’IA dans différents domaines (défense, sécurité, travail, etc.), cette technologie présente aussi un atout : elle est un progrès technique susceptible de contribuer au développement et à la réduction des inégalités en vue d’une amélioration des conditions de vie de tous. Ce constat est à mettre en lien direct avec les buts des Nations unies.
Néanmoins, compte tenu de la crise du multilatéralisme actuelle, comment et dans quelle mesure l’Organisation des Nations Unies (ONU) se saisit-elle du phénomène de l’intelligence artificielle (IA) ?
Associant des spécialistes du droit international public et des relations internationales au sens large qui se réuniront lors d’un colloque à GSÜ le 23 mai 2025, donnant lieu à une publication sous forme d’actes augmentés, ce travail collectif a pour vocation d’apporter un premier regard sur un sujet d’avant-garde en explorant deux axes, à savoir : les aspects institutionnels, l’adaptation structurelle de l’ONU à l’essor de l’intelligence artificielle (1) ; et la dimension normative, la place de l’ONU dans la création et l’application du droit international relatif à l’intelligence artificielle (2).
Lyna Maaziz Louis Perez
L’objectif de ce projet est de former les enseignants du pôle FLE de l’université Galatasaray, soit 38 personnes qui interviennent au niveau préparatoire et licence. Il s’agit d’actualiser les pratiques d’enseignement-apprentissage du FLE afin d’adapter l’action du pôle auprès des 900 étudiants (500 en classes de Préparatoire et 400 étudiants de licence).
Pour les classes préparatoires, le Centre d’Auto-Apprentissage (CAA) est un élément central de l’identité de GSÜ. Il fera l’objet, avec les cours annuels de FLE, l’évaluation continue et les 4 examens, d’une refonte en profondeur.
Pour les étudiants de licence, ce sont le Centre de Réussite Universitaire (CRU), ainsi que les cours de FOU et de méthodologie dont le fonctionnement pourra être optimisé.
La reconfiguration de ces deux lieux et de leur concept avec un audit, une mise à disposition d’outils et un suivi pédagogique sera l’un des axes du projet.
Les pratiques et les outils technologiques évoluant extrêmement rapidement dans ce domaine, le projet sera échelonné sur trois années universitaires.
Il permettra d’outiller progressivement les 38 enseignants de FLE de GSÜ pour intégrer l’IA de manière pertinente et réfléchie dans leurs pratiques pédagogiques. En formant, a minima, six experts en IA appliquée au FLE, il créera un noyau de connaissances et d’expertise qui pourra se diffuser dans toute la Turquie et à l’international, grâce aux documents (publications, MOOC, méthodologie pédagogique, etc.) et outils pédagogiques à destination des apprenants (Nouveau CCA, didactique orientée IA, etc.) qui seront développés au sein du Pôle FLE.
Première formation IA-FLE à GSÜ
La 14eme Conférence internationale sur la théorie, les outils et les applications du traitement d’images IPTA 2025 vise à rassembler des chercheurs, innovateurs, éducateurs et praticiens internationaux dans le domaine du traitement d’images pour assister à de nombreux matériels éducatifs de haut niveau, partager leurs réalisations, échanger leurs expériences et discuter des orientations futures. La conférence vise à fournir un excellent forum pour se rencontrer et discuter de diverses questions importantes sur le traitement et les applications d’images. Les sujets incluent, sans s’y limit
Formation d’images, numérisation, affichage et impression
Traitement, codage et compression d’images et de vidéos
Reconnaissance de formes et vision par ordinateur
Analyse perceptuelle des images et des vidéos
Analyse judiciaire et sécurité des images
Méthodes de Machine Learning pour l’analyse d’images et de vidéos
Réalité virtuelle et augmentée
Intelligence artificielle pour la modélisation météorologique et climatique
Tous les articles acceptés seront soumis pour inclusion dans IEEE Xplore et seront soumis pour indexation par l’IEEE.
Murat Egi
L’objectif du projet de GOVRISK est de fonder un réseau francophone international en sciences sociales (sociologie, science politique, géographie urbaine, droit) pour comparer la gouvernance des catastrophes dans les sociétés et la façon dont la catastrophe entraîne des dynamiques de (re)négociations dans différents contextes socio-politiques. En plus de l’organisation de séminaires de lecture interdisciplinaires et intersectoriels, une première étude est envisagée en Turquie, portant sur la figure du promoteur immobilier après les séismes de 2023. Cette recherche permettra à l’Université Galatasaray d’acquérir une légitimité scientifique en sciences sociales sur la thématique envisagée tout en posant les bases scientifiques et administratives nécessaires à la candidature à l’appel européen, notamment dans le cadre de l’initiative Widening.
Le projet GOVRISK s’articule autour de quatre axes de recherche : la construction médiatique des catastrophes, la judiciarisation des catastrophes, les (re)configurations relationnelles dans la gestion des catastrophes et le gouvernement international des catastrophes. Conformément à ces axes de recherche, l’équipe de recherche du projet GOVRISK est composée de chercheurs de différentes disciplines et institutions: Gözde Aytemur, Julie Alev Dilmaç, Cem Özatalay et Güçlü Akyürek de l’Université Galatasaray, Claire Visier de l’Institut Français d’Etudes Anatoliennes (UAR 3131), Benoit Giry du laboratoire Arènes (UMR 6051), Youenn Gourain du Laboratoire Techniques Territoires et Société (UMR 8134), Stéphane Cartier du laboratoire Pacte (UMR 5194), et Simon Mangon de l’Institut Français du Proche Orient (UAR 3135).
Gözde Aytemur
L’école d’été en sémiotique organisée en 2024 a été un succès. Les porteuses du projet souhaitent pérenniser cet événement, unique en Turquie, en le renouvelant en 2025.
La science des signes, nommée sémiologie ou sémiotique, est devenue une science très large qui couvre une multitude de disciplines traitant la production, la saisie et la reproduction du sens. On peut ainsi évoquer aujourd’hui la sémiotique littéraire, visuelle, urbaine, architecturale, médicale, juridique, musicale, du cinéma, du théâtre, de la religion, des passions, de la traduction, de la mode, etc…
En raison de l’intérêt croissant en Turquie pour les études sémiotiques, cette école d’été permettrait d’apporter une approche théorique et pratique afin éventuellement de développer tant son enseignement que les recherches dans ce domaine. En Turquie comme ailleurs il n’y a pas de cursus de sémiotique à l’université, mais dans certains départements (de littérature, de traduction ou de communication), des cours de sémiotique sont assurés à différents niveaux (licence, master et doctorat) de même que des mémoires et des thèses sont soutenus en sémiotique..
Il y a un besoin évident de promouvoir ces travaux. A cette fin, comme cette année, l’année prochaine également, seront invités aussi bien les étudiants et enseignants de GSÜ (départements de langue et littérature françaises, de communication, de sociologie, de philosophie, etc.) que ceux d’autres universités à Istanbul. Les professeurs invités qui assureront les séances théoriques et les ateliers sont des personnes compétentes dans leur domaine, ils produisent des recherches novatrices et inspirantes et sont tous francophones.
Les participants recevront un certificat de participation à la fin des travaux. La participation à l’école d’été de 2024 a été d’une cinquantaine de personnes toutes journées confondues. Un impact du même ordre est attendu pour cette nouvelle édition.
Nombre de participants : 40
Organisation : 4 jours de cours soit 8 demi-journées, du 24 Juin au 27 juin 2025.
Les matinées seront consacrées à l’approche théorique, les après-midi sont conçues comme des travaux pratiques. Théorie sémiotique appliquée aux différents domaines.
Enseignants :
Doctorat en cotutelle
GSÜ (Dr. Erinç Arslanboğa) & Paris Nanterre (Consortium, Pr. Stéphane Haber)